Je ne ferai jamais partie d'un club qui veuille m'avoir comme membre.

samedi 30 octobre 2010

Dans la vie, j'aime le chocolat.








Mais le chocolat ne m'aime manifestement pas.


samedi 16 octobre 2010

Voilà un garçon qui ne sait ni sourire, ni s'habiller.







Et encore moins se chausser.


Tu m'étonnes qu'il ait pas d'amis.


Mais quand même, c'est un génie, hein.


Un incompris en fait.








Tout ça pour dire que je pense que The social network est un bon film. Dans la mesure où je l'ai vu en allemand. Et que je ne parle pas allemand. Et la bande-annonce est très bien faite. (Même si elle est à mon avis mensongère).

vendredi 15 octobre 2010

Si ça c'est pas un bête de texte...

A l'âge de dix-sept ans, je m'attachai à une jeune demoiselle, à qui je dois le genre de vie que j'embrassai. Je n'étais pas mal fait alors, j'avais l'humeur douce et les manières tendres. La sagesse, que je remarquais dans cette fille m'avait rendu sensible à sa beauté. Je lui trouvais d'ailleurs tant d'indifférence pour ses charmes, que j'aurais juré qu'elle les ignorait. Que j'étais simple dans ce temps-là ! Quel plaisir ! disais-je en moi-même, si je puis me faire aimer d'une fille qui ne souhaite pas avoir d'amants, puisqu'elle est belle sans y prendre garde, et que, par conséquent, elle n'est pas coquette. Jamais je ne me séparais d'elle que ma tendre surprise n'augmentât de voir tant de grâces dans un objet qui ne s'en estimait pas davantage. Etait-elle assise ou debout ? parlait-elle ou marchait-elle ? il me semblait toujours qu'elle n'y entendait point finesse, et qu'elle ne songeait à rien moins qu'à être ce qu'elle était.
Un jour qu'à la campagne je venais de la quitter, un gant que j'avais oublié fit que je retournai sur mes pas pour l'aller chercher ; j'aperçus la belle de loin, qui se regardait dans un miroir, et je remarquai, à mon grand étonnement, qu'elle s'y représentait à elle-même dans tous les sens où durant notre entretien j'avais vu son visage ; et il se trouvait que ses airs de physionomie que j'avais cru si naïfs n'étaient, à bien les nommer, que des tours de gibecière; je jugeais de loin que sa vanité en adoptait quelques-uns, qu'elle en réformait d'autres ; c'était de petites façons, qu'on aurait pu noter, et qu'une femme aurait pu apprendre comme un air de musique. Je tremblai du péril que j'aurais couru si j'avais eu le malheur d'essuyer encore de bonne foi ses friponneries, au point de perfection où son habileté les portait ; mais je l'avais crue naturelle et ne l'avais aimée que sur ce pied-là, de sorte que mon amour cessa tout d'un coup, comme si mon cœur ne s'était attendri que sous condition. Elle m'aperçut à son tour dans son miroir, et rougit. Pour moi, j'entrai en riant, et ramassant mon gant : Ah ! Mademoiselle, je vous demande pardon, lui dis-je, d'avoir mis jusqu'ici sur le compte de la nature des appas dont tout l'honneur n'est dû qu'à votre industrie. Qu'est-ce que c'est ? que signifie ce discours ? me répondit-elle. Vous parlerai-je plus franchement ? lui dis-je, je viens de voir les machines de l'Opéra. Il me divertira toujours, mais il me touchera moins.

Je sortis là-dessus, et c'est de cette aventure que naquit en moi cette misanthropie qui ne m'a point quitté, et qui m'a fait passer ma vie à examiner les hommes, et à m'amuser de mes réflexions.

MARIVAUX, Le Spectateur français, première feuille

lundi 4 octobre 2010

Les choses qu'on met du temps à apprécier

La musique, parfois. Pink Floyd en fait partie.

Le café. Et les cigarettes aussi (enfin j'imagine, parce que je n'aime toujours par ça).
Voyez ce film, c'est de la bombe bébé. Si j'ose dire.



Sex and the city en ce qui me concerne.
Il faut vraiment entrer dans le truc si tu veux que l'aura galvanisante du mix mode/cul/NY t'atteigne.




ET














L'AEROBIC

Maman, j'ai maaaaal.





Je vous laisse, les jeunes. Desperate Housewives me dit que le téléchargement est fini.