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lundi 1 mars 2010

Les films qui manquent peut-être à TA culture

Aujourd'hui, je suis pressée. J'ai un contrôle sur la décolonisation demain (les joies de la vie lycéenne) et je viens de me taper l'heure et les trente et une minutes que durent Hiroshima mon amour. Autant vous dire que pas de bonne humeur, la fille. Alors soyons rapides, soyons concis, ne nous éparpillons pas.

Je parlais, dans mon post précédent, des films que le monde entier semble avoir vu, mais pas moi. Aujourd'hui jetons un oeil du côté des films qui font hausser un sourcil aux gens à qui j'en parle, mais qui pourtant vaudrait bien 1000 Mary Poppins (oui, je ne l'ai pas vu, mais on s'en fout).

A commencer par Hallam Foe. Qui a vu Hallam Foe? Je ne connais qu'une demi douzaines de personnes. Et encore, c'est moi qui les ai trainées au ciné.

Contrairement à mes habitudes, parce que, oui, je n'aime pas trop faire des petits résumés suivis d'une petite critique suivie d'un "A VOIR ABSOLUMENT", je vais en parler un peu. Vu que de toute façon, rares sont les connaisseurs.


Oui je disais donc, Hallam Foe. C'est un film irlandais d'un réalisateur inconnu au bataillon qui a trois super qualités. Petit un, l'acteur principal est Jamie Bell. Bête de meeeeec, les enfants. Billy Elliot a grandi. Petit deux, la musique est vachement bien. Un peu rock'n roll et tout. Un peu de Franz Ferdinand. Beaucoup de fameux anonymes dont U.N.P.O.C. et Orange Juice. Et petit trois, une histoire un peu glauque mais avec un humour parfait. Anglais. Pince sans rire.




Ensuite Bright Star. Un film déjà plus connu parce que plus récent. Au festival de Sarlat, j'ai failli pleurer de ne pas pouvoir le voir. Et j'avais raison parce que c'est un pur dream movie. Qualifiable aussi de flover movie. C'est l'histoire du poète anglais Keats. Et apparemment, toute la salle était au courant qu'il allait mourir prématurément. Sauf moi. J'ai été passablement choquée. En tout cas ce film est un pur rêve. Un champ de fleurs, de robes, de fenêtre, de printemps, de petite ironie, de papillons. Oui, ça a l'air niais comme ça. Mais même pas.




Et puis un film anglais. Donc des acteurs avec un très joli accent, bien plus classe que dans les séries américaines qu'on regarde en streamming. Une famille fête les funérailles du patriarche dans un cottage tout à fait charmant. Sauf que l'un a pris des cachets qui ne sont en fait pas du valium, l'autre veut faire taire un nain gay et le grand-père handicapé veut aller aux toilettes. Pas superchic, dit comme ça. Pourtant c'est drôle. En plus le rôle principal est tenu par Matthew le beau taciturne. Bref, bête de film.

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